Pagespeed : analysez le comportement de votre site WordPress
Pagespeed : une page d’index rapide c’est la certitude d’une bonne perception par vos visiteurs
Google à mis en place des procédures d’analyse des temps d’accès des sites web, selon le type de terminal (ordinateur de bureau, tablette, smartphone) et croise ses donnée avec l’analyse du contenu et sa structuration sémantique et rédactionnelle. Fini les bons classements si votre page d’accueil croule sous le poids des images et librairies Javascript. Il faut faire le ménage et un outil de PageSpeed va vous y aider.
Mais voilà, quoi faire pour améliorer la vitesse de chargement de la page d’index ? L’utilisation d’un service PageSpeed en ligne d’analyse de la vitesse d’accès prend tout son sens et permet d’auditer finement le comportement de votre site sur plusieurs critères : images, javascript, http, organisation du code, présence d’URL externes, etc.
3 acteurs majeurs vous proposent une analyse de votre site en quelques minutes, Google Pagespeed, GtMetrix et PingDom, ils ne sont pas les seuls mais sont les plus utilisés et servent en général de base pour une analyse de vitesse de votre site par les marketeurs.
Google Pagespeed Insight
C’est la référence pour la vitesse, notamment sur Mobile où Google préconise un certains nombre d’optimisation pour faciliter le surf dans ces conditions souvent réduites. Obtenir un très bon score ici c’est à l’évidence se placer dans le top du panier des sites rapides. Les préconisations et solutions sont par contre difficiles, voire impossible, à mettre en œuvre au sein d’un site WordPress sans mettre les mains dans le cambouis.
GTMetrix
Un très bon moteur d’analyse, il met en regard vos ressources et leur mise en œuvre à travers votre hébergement, il détecte les goulots d’étranglement, les incohérences de votre structure et du code employé. Analyse aussi pour les Mobiles, il propose souvent des solutions tierces ou vous indique comment parvenir à vos fins avec des exemple concrets.
PingDom
Autre alternative plus simple et pour autant bien détaillé dans son rapport des performances, j’aime la présentation graphique des résultats facile à consulter à l’inverse de Google Pagespeed. on peut lancer le test depuis différents serveurs dans le monde pour mesurer l’impact que peut apporter un CDN par exemple.
C’est bien beau mais qu’est-ce qui fait que mon site va aller plus vite à terme ?
Effectivement, tous ces beaux rapports peuvent vous sembler parler du chinois et ne pas vous aider, voici quelques règles à suivre si l’on veut déjà partir du bon pied avec son site WordPress et lui assurer une vitesse digne de l’intérêt de contenu.
1 – Un hébergeur de bonne facture tu auras
C’est la base certes, mais globalement la majorité des sites sont en mutualisé et ça c’est déjà le plus gros handicap avec un site WordPress. En effet comme tout CMS il demande un certain nombre de requêtes PHP pour fonctionner et cale impacte directement sur la vitesse d’affichage de vos pages car le serveur doit servir plusieurs sites simultanément.
Un astuce consiste à réduire au maximum le nombre de requêtes sur la page d’index, avec un minifier CSS/Js on peut réduire par 3 le nombre de requêtes et ça c’est déjà pas mal.
Si vous n’avez pas les moyens du dédié choisissez un hébergeur qui propose du VPS par exemple de manière à bénéficier d’un partage dynamique des ressources plus véloce, on parle aussi parfois d’offre Cloud car le data center se comporte comme une immense machine unifiée qui héberge des serveurs virtuels modulables.
2 – Un thème Premium optimisé tu choisiras
Là aussi c’est une évidence, si votre thème traîne une mauvaise conception à l’origine il sera difficile d’y remédier par la suite dans les procédures de traitements. La course à la vitesse fait partie des dernières fonctionnalités demandées à un thème Premium. Certains comprennent des compilateurs CSS/JS intégrés à leur framework. Les appels HTML à certaines ressources sont un atout pour limiter les requêtes PHP.
3 – Un cache HTTP tu installeras
Là c’est carrément un détournement du site qui est mis en œuvre, vos pages les plus visitées, les fichiers statiques les plus souvent chargés sont mis en cache pour être desservis sans requête auprès du serveur PHP, gain de temps et efficacité au menu pour un temps de réponse souvent très réduit, c’est efficace… mais cela peut provoquer quelques bogues. Un réglage fin de la durée du cache et des ressources est souvent à faire pour être parfait.
4 – Un CDN tu utiliseras
C’est devenu une bonne solution pour booster l’accès à votre site, si à l’origine il était prévu pour l’international le CDN national est aussi une bonne solution car il géolocalise les ressources et allège grandement le travail du serveur d’origine, c’est d’autant plus utile si vous êtes en mutualisé. CloudFlare propose une solution gratuite, OVH met en œuvre son infrastructure nationale pour booster votre site. A réfléchir en terme de coût/efficacité face à un hébergement dédié parfois plus complexe à gérer. Là aussi le principe de ressources déplacées fait que des bogues peuvent survenir et la gestion du cache CDN doit rester facile.
Au delà de ces 4 points vous pouvez mettre en place :
- La compression Gzip
- Utiliser un compresseur d’image en ligne
- Optimiser votre base de données de manière automatique
- Effectuer les mises à jours de manières transparente
- Et surtout supprimer le superflu pour ne garder que le principal…
Sources : GTMetrix, Pingdom Tools, PageSpeed Google,